La prédation chez le chat

Le chat domestique est l'animal préféré des français, avec plus de 13 millions de représentants dans les foyers. Ses instincts de chasse en font un prédateur de la petite faune sauvage, et doivent nous interroger sur son rôle dans le fragile équilibre entre proies et prédateurs. Introduit par l’Homme, le chat domestique est une espèce que l'on peut considérer comme « invasive » dans les écosystèmes.


Voici quelques solutions, respectueuses du bien-être du chat, proposez par la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) pour limiter l'impact de notre félin sur la petite faune des jardin. Aucune solution ne supprimera totalement les victimes de notre chasseur, mais le cumul de solutions contribuera à en réduire le nombre.

Tiré du site de la LPO auvergne

Nous savons qu’il est difficile d’empêcher nos grands chasseurs de tuer les oiseaux mais nous vous proposons de mettre en pratique ces quelques astuces pour les détourner de ce genre de proies.


Si votre félin a sa disposition une alimentation adaptée couvrant ses besoins ainsi que des jouets à sa disposition, la chasse n'est pas nécessaire à sa survie.

Tout d’abord, ne pas hésiter à intervenir et faire envoler l’oiseau quand on voit notre prédateur se mettre à l’affût... à force d’être dérangé il renoncera à ce gibier surtout s’il comprend que ce choix ne vous fait pas réagir positivement.

Chaque fois qu’il ramène un oiseau, courir vers lui en criant et jeter n’importe quel objet attrapé au passage dans sa direction (le but est de surprendre le chat pas le blesser ou le punir). De saisissement, il y a fort à parier qu’il lâchera sa proie, qui avec un peu chance pourra s’envoler à nouveau. Ce qui est sûr, c’est que votre félin finira par comprendre que ses cadeaux ne nous font pas plaisir.

Enfin, avant chaque sortie, équipez votre loulou d’un collier de sécurité (se détache en cas d’accroche) sur lequel vous fixez 5 ou 6 grelots... ratage de proies assuré... dégoutté, votre canaillou se rabattra sur les baballes et souris en tissu dont vous inonderez la maison. Pensez à enlever le collier dès qu’il rentre, sinon vous ne fermerez pas l’œil de la nuit...


Enfin, sachez que la rage de la chasse pousse nos compagnons chéris à s’éloigner de plus en plus de chez eux et à prendre des risques.


L’été dernier, un jeune chat, chasseur invétéré, s’est fait mordre par la vipère qu’il essayait d’attraper...il n’a pas survécu...


Alors: .... "contrariez" votre félin, sédentarisez le, refusez les sorties de temps en temps au début, puis de plus en plus...proposez lui de rester avec vous et de se suffire de vous... il aura plus de chances de vivre longtemps à vos côtés.


Bien cordialement.